L'archevêque Hieronymos d'Athènes, à propos
des crimes papistes en Croatie
En l'an 2000, la traduction grecque du livre
de
Marco Aurelio Rivelli, "L'archevêque du
génocide", fut publiée par
Proskinio Publications, sous la direction de
Nikos Kleitsikas, qui demanda à celui qui
était alors métropolite de Thèbes, mgr
Hieronymos, d'en écrire la préface.
Le livre, qui fait référence au
"génocide de centaines de milliers de Serbes,
et aux dizaines de milliers de Juifs et de
Gitans en Croatie pendant la 2ème guerre
mondiale, par les Nazis, les Oustachis
Croates, et l'église catholique-romaine...
porte le titre "l'archevêque du génocide,"
vu que son personnage central est celui qui
était alors l'archevêque catholique-romain
de Zabreb, Alojzije (Aloysius) Stepinac, qui,
avec des pans entiers du clergé catholique-romain
croate, fut le protagoniste dans les
massacres, jouant un rôle majeur dans leur
planification et leur réalisation.. qui fut
reconnu comme criminel de guerre, mais
cependant, jamais le Vatican n'accepta cette
condamnation, et au contraire, présenta
Stepinac comme une prétendue "victime du
communisme".. A l'automne 1998, l'église
catholique-romaine proclama Stepinac saint."
(journal quotidien Rizospastis, 30.06.2000)
Dans la préface, mgr Hieronymos écrit :
"La tragédie s'est tissée autour d'un
objectif – l'indépendance de l'État de
Croatie – un objectif qui hélas justifia
toute méthode et pratique violente. Des
quelque 6 millions et demi de citoyens de la
Croatie, plus de 2 millions étaient des
Orthodoxes Serbes... Tous ces gens-là, au
nom de la création de la nouvelle Croatie –
une patrie d'un peuple "pur" de corps et
d'âme, sans le moindre mélange de races, et
sans le moindre élément qui ne se
conformerait pas à leur propre croyance
catholique-romaine – tout cela avait à être
exterminé."
"Cette purification ethnico-religieuse
commença par des discriminations externes.
Les citoyens Serbes furent obligés à porter
un brassard bleu, avec la lettre "O" (pour
Orthodoxe) imprimée dessus. Les Juifs
devaient porter l'étoile de David – au
départ sur leur manche, puis ensuite dans
leur dos. Dans les transports en communs, il
y avait des écriteaux : 'Il est défendu pour
les Serbes, les Juifs, les Gitans et les
chiens de monter à bord'."
Après avoir décrit l'horreur des massacres
en masse –
avec la coupable participation de l'église
catholique-romaine – il condamne
la "béatification" de Stepinac et en
concluant, il propose que nous soyons guidés
:
".. vers le véritable esprit de
l'enseignement de Jésus-Christ : notre
respect de l'autre, sans chercher le moindre
conflit, peu importe son origine et ses
convictions religieuses, en étant dans le
cadre d'une Foi qui ne jette pas d'huile sur
le feu mais qui guérit les blessures."
l'archevêque Hieronymos d'Athènes
AXIOS!